Les phobies, en général, constituent un handicap pour l’intégration sociale de la personne qui en souffre. Mais en ce qui concerne la phobie sociale, elle peut avoir des conséquences physiologiques qui peuvent créer des traumatismes sur plusieurs années. Si vous en souffrez, il est important de la combattre dès maintenant, avant qu’elle ne prenne le dessus sur vous. Cependant, quand on se décide à la traiter, une question revient en boucle toutes les secondes : comment procéder ? Nous faisons le tour de la question dans cet article.
Sommaire
Avant de penser à traiter la phobie sociale, il faut savoir avec précision ce que c’est et vous assurer que vous en souffrez vraiment. En effet, certaines personnes confondent généralement la phobie sociale à l’agoraphobie (peur de la foule). Bien que ces deux phénomènes aient des points communs, on relève néanmoins plus d’une différence.
La phobie sociale est l’incapacité d’une personne à être en relation avec un autre, avec tout le monde, et cela dans tous les domaines. La personne victime de cette phobie vit une douleur immense lors du contact avec une autre personne. Par exemple, saluer un caissier et prendre une boite de céréales au supermarché relève déjà d’un exercice compliqué et parfois impossible pour ce type de personne. Les victimes de cette phobie qui cherchent un traitement affrontent difficilement le regard des autres, car elles craignent leur jugement et en ont marre d’être considérées comme « différent ». Elles ont du mal à s’exprimer et à dire réellement ce qu’elles ressentent, ce qui ne facilite pas vraiment la tâche à toutes personnes désirant les aider.
Solitaires la plupart du temps, elles sont constamment dans une ambiance d’insécurité. Le seul endroit où elles se sentent à l’aise est entre les quatre murs de leur chambre. Le nombre de personnes atteint par ce phénomène ne cesse d’augmenter de jour en jour, comme vous pouvez le voir sur ce site. Si vous vous identifiez à ce type de personne, vous avez alors besoin d’un traitement urgent de la phobie sociale.
Il n’existe pas des médicaments spécifiques pour traiter la phobie sociale. La plupart des médicaments proposés sont généralement des calmants qui atténuent les symptômes de ce phénomène. Pour cela, un traitement naturel a été expérimenté par des experts et permet d’avoir des résultats satisfaisants. Voici les étapes à suivre pour ce traitement.
La gestion de l’anxiété
La première étape pour vaincre sa phobie sociale est la gestion de cette dernière. Si vous n’arrivez pas à la gérer, tous les traitements que vous entreprendrez seront tenus en échec. Si l’anxiété prend le dessus, vous serez démotivé, et votre moral en prendra un coup. Ceci peut également vous donner de nouvelles envies. Ainsi, pour ceux qui se demandent : je fantasme sur les femmes matures, c’est normal ? La gestion de l’anxiété peut en être la cause. Commencez donc par essayer de la canaliser avant d’espérer un jour de vaincre votre phobie sociale.
Gérer son anxiété, oui, mais comment ? D’abord puisque vous êtes souffrant de phobie sociale, toutes les méthodes impliquant d’autres personnes sont éliminées. La seule chose qui vous reste c’est de vous informer tout seul sur le sujet. Et pour cela, il vous reste encore internet et les nombreux livres qui traitent le sujet. Certains sites proposent déjà des thérapies en ligne très efficaces. Lisez donc les articles de blog, les livres écrits par des experts, et prenez des notes au fur et à mesure. Après avoir pris des notes, commencez par les tester les uns à la suite des autres jusqu’à finir la liste. En faisant le tour de ces documents, vous trouverez des méthodes qui prennent effet en quelques minutes, et d’autres en plusieurs jours. De façon générale, les méthodes qu’on retrouve dans ces livres sont :
- La technique de la respiration ;
- La technique de la méditation ;
- La technique de phytothérapie ;
- La technique de nutrition.
Toutes ces techniques ont un point commun : elles fonctionnent ! Cependant, il faut savoir comment, et à quelle fréquence les mettre en pratique. Pour cela, allez beaucoup plus en profondeur dans vos recherches.
Dès que vous commencez à mettre en pratique ces techniques tous les jours, vos symptômes diminueront avec le temps. Dès que vous sentez un changement dans vos habitudes, ne laissez surtout pas tomber la technique qui vous permet de vous améliorer. Continuez jusqu’à être capable d’acheter votre boite de céréales sans contrainte.
Comprendre sa phobie
Une fois que vous démarrez votre traitement, commencez à comprendre le fonctionnement de votre handicap. Pour mieux la comprendre, commencez par examiner les causes probables de ce phénomène. De façon générale, la phobie sociale provient du besoin de perfection, d’autonomie, d’affirmation de soi que ressent une personne. Arrêtez donc de vouloir être parfait et acceptez-vous comme vous êtes.
Sachez qu’on ne naît pas anxieux, mais qu’on le devient. La plupart des personnes souffrantes de ce phénomène disent régulièrement « je suis née comme ça ». Cependant, la phobie sociale ne fait partie d’aucune génétique humaine. N’en faites donc pas une fatalité, la phobie sociale peut disparaître de la même façon qu’elle est arrivée si vous suivez le traitement adéquat.
Pour essayer de la comprendre, faites un retour dans votre passé et passez en revue tous les événements susceptibles d’être à la cause de ce phénomène. Restez plus ou moins focus sur la relation avec votre famille et vos amis. Si vous trouvez, mais que vous n’êtes pas convaincu qu’un tel événement pourrait être à la cause de votre traumatisme actuel, sachez que l’enfant que vous étiez ne perçoit pas les choses de la même manière que l’adulte que vous êtes devenu. Une fois la cause identifiée, vous n’avez plus qu’à la surmonter. Pour cela, essayez de vous faire comprendre qu’il s’agit d’un événement du passé qui ne devrait pas influencer ni votre présent ou encore votre futur. Dès que vous avez compris cela, vous aurez fait un grand pas vers votre « guérison ».
Progression dans le traitement
Après avoir réussi les deux dernières étapes pour vaincre la phobie sociale, il faut ensuite s’attaquer à la phase la plus dure : tenir sur la durée. Réussir à oublier tous vos traumatismes pendant seulement 3 jours ne fait pas de vous une personne complètement guérie. Essayez de répéter toutes les techniques qui vous permettent de mieux vous sentir et tenez bon pendant plusieurs semaines.
En dehors de causes majeures énumérées plus haut, ce qui vous a conduit dans votre état actuel est l’ensemble des émotions que vous avez accumulé toute votre vie. En effet, depuis les événements qui vous ont rendu asocial, vous avez développé l’habitude de garder sur vous toutes vos émotions. Retenues, ces petites émotions qui n’ont l’air de rien sont des sources d’angoisse et de perte de contrôle inéluctable. Ce phénomène de rétention d’émotion vient du frein à l’expression et de la barrière que vous mettez entre le monde extérieur et vous. Exprimez désormais vos émotions et évitez de les retenir longtemps.
Renaître à nouveau
Cette étape est la dernière de votre traitement. Elle est considérée comme une période de test. Il est conseillé de commencer par les situations les plus simples et de gravir ensuite les échelons au fur et à mesure. Pour cela, lister toutes les situations dont vous n’aurez jamais voulu faire face auparavant, du plus simple au plus dur. Dès que vous atteignez la dernière sur la liste, votre guérison est complète et vous pouvez désormais vous considérer comme « normal ».
Le traitement médical
En dehors du traitement naturel, vous avez la possibilité de suivre un traitement médical pour vaincre la phobie sociale. Ce traitement prend généralement en compte la thérapie et les médicaments. Les thérapies conseillées sont la psychothérapie cognitivo-comportementale et les thérapies d’affirmation. Ces thérapies permettent au patient d’affronter sa plus grande peur et de s’exprimer librement en public. En ce qui concerne les médicaments, ils permettent de réduire les symptômes physiques du phénomène. Avant d’opter pour tel ou tel médicament, il est conseillé de prendre l’avis de votre médecin, ou d’un médecin spécialisé.
Les deux traitements disponibles ont chacun prouvé leur efficacité. Bien qu’il soit conseillé d’opter pour un seul traitement parmi ces deux, rien ne vous empêche de faire les deux à la fois.