S’il existe des troubles psychiques, des troubles de sommeil, des troubles de comportement, etc. qui affectent le bien-être la personne humaine, il en existe également sur le plan alimentaire. On parle généralement d’anorexie. Il s’agit simplement d’un trouble du comportement alimentaire qui est plus fréquent chez certaines femmes (quelques hommes également en sont touchés) et qui évolue peu à peu jusqu’à laisser des séquelles sur les intéressés à la longue. Comme tout autre trouble, l’anorexie n’apparaît pas subitement. Elle est généralement engendrée par un ou des facteurs qui peuvent venir soit de l’individu concerné même (après des changements hormonaux par exemple), soit de son environnement ou d’autres facteurs. Si vous êtes préoccupés par le sujet de l’anorexie et que vous souhaitez savoir quand elle commence réellement chez un individu, il vous suffit de lire entièrement cet article.
Sommaire
Qu’est-ce que l’anorexie ?
L’anorexie est un symptôme caractérisé par un refus de conserver un poids normal, une crainte de grossir et une volonté de maigrir. L’anorexie est simplement une perte d’appétit aiguë et donc un trouble du comportement alimentaire. Dans certains cas, l’anorexie peut évoluer à un stade psychologique (on parle d’anorexie mentale) qui ne s’arrête pas simplement à une perte de l’appétit, mais qui va au-delà en ce sens que l’intéressé lutte plutôt activement contre la faim et refuse volontairement et consciemment de s’alimenter. On rencontre généralement deux cas d’anorexie : l’anorexie restrictive et l’anorexie-boulimie.
L’anorexie restrictive
C’est le cas d’anorexie le plus fréquent. On parle d’anorexie restrictive chez une personne lorsque celle-ci a une phobie de la prise de poids. Elle lutte donc pour s’alimenter le moins possible, surtout lorsqu’elle juge que les aliments sont assez caloriques. Un anorexique de type restrictif ne mange pratiquement pas et présente généralement un physique très maigre. Il vit alors son quotidien dans une volonté fréquente de maîtriser son corps ainsi que ses relations et de s’éloigner de tout autre plaisir de la vie. Au début, lorsqu’elles sont en période de restriction alimentaire, les personnes anorexiques ignorent les conséquences de leur comportement. Lorsqu’elles s’en rendent compte plus tard et qu’elles décident de changer à nouveau leur routine alimentaire, les traitements deviennent plus ou moins compliqués et longs en fonction du niveau d’évolution de la maladie.
L’anorexie-boulimie
Lorsqu’on parle d’anorexie-boulimie, il s’agit simplement d’une fusion entre la crise d’anorexie et la crise de boulimie. La crise d’anorexie est caractérisée simplement par les traits évoqués ci-haut. Lorsque s’ajoute la crise boulimie, l’anorexique perd généralement le contrôle, ressent un certain dégoût, etc. Il a recours à des comportements d’évitement tels que les vomissements, la prise des purgatifs, l’hyperactivité physique, la restriction alimentaire, l’absorption de liquides, etc. Dans la plupart des cas, l’anorexie-boulimie est incontrôlable.
Comment reconnaître un début d’anorexie ? (Quelques symptômes)
Dans presque tous les cas, les symptômes de l’anorexie sont les mêmes. Ceux-ci s’articulent généralement autour de la peur intense de grossir, du refus de maintenir le poids à un niveau normal, d’une restriction alimentaire, etc.
Le premier symptôme qui se note chez les personnes anorexiques est l’amaigrissement important avec un effacement des formes. Les autres symptômes qui permettent de savoir qu’une personne souffre d’anorexie sont entre autres l’isolement, l’insatisfaction corporelle, la chute de cheveux, l’absence des règles à partir de la puberté (chez certaines femmes post pubères, la disparition des règles pendant 3 à 4 mois consécutifs peut être également un signe), des ongles cassants, les vomissements aigus, l’hypotension artérielle, les pesées fréquentes, etc.
Que faire pour éviter les effets de l’anorexie
Plusieurs personnes, lorsqu’elles décident de perdre du poids, de couper leur appétit, etc., ne suivent pas les bonnes stratégies. Nombreuses sont celles qui se lancent sur un coup de tête. Elles prennent des produits ou suivent des régimes que leur conseillent des amis (qui n’en savent pas grand-chose) afin de couper leur faim pour atteindre leur objectif. Ces stratégies peuvent mal tourner dans certains cas (engendrer d’autres troubles) ou peuvent être fatales chez d’autres. Il vaut mieux donc se rapprocher d’un médecin et avoir les conseils qu’il faut pour perdre du poids afin de ne pas être victime d’une anorexie mentale. Vous pouvez aussi adopter une routine minceur comme avec l’utilisation de pilules minceur PhenQ par exemple. Il s’agit d’un excellent brûleur de graisse très efficace et recommandé. Vous pourrez l’adopter pour maigrir sereinement et vous sentir bien dans votre corps. Cependant, tâchez de vous rapprocher d’un médecin avant de l’utiliser, car comme tout produit médical, ce complément alimentaire minceur pourrait avoir des effets secondaires (dans des cas rares) sur votre corps.
Facteurs favorisant l’apparition de l’anorexie
Plusieurs facteurs favorisent l’intervention de l’anorexie tant chez la femme que chez l’homme et l’enfant. Ces facteurs sont de divers ordres et varient généralement d’une personne à une autre. On distingue :
- les facteurs d’ordre biologique ;
- les facteurs d’ordre psychologique ;
- les facteurs d’ordre social ;
- les facteurs d’ordre hormonal ;
- etc.
Les facteurs d’ordre biologique
La forme du visage, la couleur des cheveux, la couleur des yeux et le teint ne sont pas les seuls caractères héréditaires. Les enfants héritent aussi de certains traits morphologiques de leurs parents. Par exemple, les deux parents peuvent avoir une morphologie fine et svelte. Les enfants recevront certainement ces gènes, c’est-à-dire qu’ils auront un physique mince. Cependant, l’alimentation peut en quelque sorte influencer la croissance des enfants. Si dès le bas âge les parents leur adoptent une alimentation suffisamment riche, ils présenteront une morphologie un peu plus importante que celle de leurs parents (depuis l’enfance ou à partir de l’adolescence dans certains cas). Il en est de même lorsque les enfants naissent de parents assez corpulents et qu’ils ne reçoivent pas une bonne alimentation. Ils grandiront avec des carences et leur corps s’habituerait certainement à cette routine alimentaire. L’anorexie pourrait déjà commencer à ce moment. Cependant, si l’alimentation influence la morphologie, elle touchera sans doute au poids et à la taille. Un enfant en surpoids (avec assez de graisse sur le ventre, les fesses, les bras et les cuisses pendant son enfance ou au début de son adolescence) dont les deux parents sont minces sera forcément frustré d’être le seul de la famille à présenter une telle morphologie. Tout ceci augmentera le risque de trouble alimentaire chez l’enfant. Dans ce cas, il cherchera à rassembler tous les moyens possibles pour retrouver la morphologie adéquate. La première chose à laquelle il pensera comme tout autre enfant d’ailleurs est de diminuer sa fréquence d’alimentation ou même de consommer des produits pour couper la faim. C’est ainsi qu’on remarquera peu à peu un début d’anorexie, parce que cette nouvelle habitude alimentaire aura à court, à moyen ou à long terme un impact sur son physique.
Les facteurs d’ordre psychologique (traumatisme)
Plusieurs enfants subissent des traumatismes qui les affectent fortement et engendrent généralement une anorexie pendant leur adolescence. Un enfant ayant subi des attouchements sexuels dans son enfance ou une adolescente ayant été victime d’un viol perdra le goût de la vie. Sa routine de vie ne sera plus la même. Un sentiment de repli sur soi, de honte, de manque de confiance en soi, d’isolement, de stress, de frustration ou d’angoisse s’installera. Dans certains cas, c’est le besoin de se suicider qui naît. Dans d’autres cas, la routine de vie affectera forcément les habitudes alimentaires. Un trouble alimentaire naîtra donc.
L’anorexie commence également chez certaines personnes à partir de plusieurs facteurs sociaux. En Afrique par exemple, une vraie femme (en s’intéressant au physique) est celle qui a des rondeurs, celle qui a une forte corpulence, etc. En Europe par contre, les femmes à forte corpulence ne sont généralement pas bien vues. Elles sont plutôt considérées comme trop grosses. Dans les sociétés occidentales, l’idéal féminin doit être simplement une femme svelte. Une jeune adolescente ayant grandi dans un milieu occidental aura certainement l’obsession de la minceur et voudra adopter un régime drastique pour se conformer à cet idéal féminin (surtout si elle se trouve grosse). Les troubles alimentaires naissent donc à ce moment-là. L’anorexie frappe beaucoup plus les jeunes filles qui font la danse classique, car dès le bas âge on leur apprend que l’apparence physique compte beaucoup pour avoir du succès dans cette danse.
Les facteurs d’ordre hormonal (la puberté)
La puberté est une période sensible de l’adolescence. C’est le moment où la jeune adolescente veut se sentir belle, veut plaire aux garçons, etc. Or, c’est à cette étape-là que les changements hormonaux commencent à naître et à se développer au point d’engendrer des troubles et une certaine instabilité émotionnelle chez les filles. La jeune adolescente qui ne se fait pas draguer par exemple à l’école comme ses autres copines remettra en cause son physique avant toute autre chose. Le désir de perdre du poids commence à s’installer. L’envie de s’alimenter régresse et l’anorexie s’installe ainsi peu à peu.
D’autres facteurs sont également à l’origine de ces troubles alimentaires. Il s’agit par exemple des facteurs liés à la famille (tensions familiales), des facteurs sanitaires (dans certains cas), etc.